L’Alliance EnOcean annonce sa participation à la seconde édition du salon IBS (Intelligent Building Systems) qui se déroulera les 20 et 21 septembre 2011 au CNIT à Paris. Plus de la moitié des fabricants exposant à ce salon présenteront des solutions domotiques et immotiques utilisant les technologies sans fil et sans pile d’EnOcean.
« Avec les objectifs du Grenelle de l’Environnement et le développement des constructions à énergie positive, l’intelligence du bâtiment devient stratégique », commente Emmanuel François, Responsable Europe de l’Ouest d’EnOcean. « Différents salons se consacrent depuis longtemps aux applications telles que le chauffage, l’éclairage ou le contrôle d’accès. IBS est le premier événement français entièrement dédié aux systèmes intelligents permettant aux produits d’agir de concert pour améliorer la performance énergétique. Or, le pilotage et l’automatisation des bâtiments s’avèrent absolument incontournables à mesure que les exigences en matière de dépenses énergétiques se durcissent. »
Le stand communautaire de l’Alliance EnOcean (C17/D20) hébergera une douzaine de partenaires
L’Alliance EnOcean fédère désormais 200 entreprises autour des technologies développées par EnOcean, l’inventeur de la « technologie radio sans fil et sans pile ». L’objectif de l’Alliance est de favoriser la réalisation de solutions «éco innovantes» pour l’automatisation de bâtiments.
Distech Controls, Eltako, EnOcean, Lifedomus, General Electric, Hoppe, Nanosense, Omnio, Peha/Honeywell, S+S, Thermokon et TRIO2SYS proposeront aux visiteurs du stand communautaire un ensemble de solutions domotiques économes en énergie et interopérables.
Ainsi seront par exemple présentés, dans le cadre de plusieurs démonstrations, des solutions complètes de gestion active du bâtiment, des systèmes d’automatisation de l’éclairage, des capteurs de températures et d’hygrométrie autonomes en énergie ainsi que des poignées de fenêtre intelligentes et des télécommandes multifonctions.
Pour Emmanuel François, l’interopérabilité sera l’un des sujets majeurs de l’événement : « Peu importe que les solutions domotiques et immotiques communiquent par LON, KNX, BACnet, TCP/IP ou Ethernet. Il faut qu’elles soient interopérables ». Il ajoute que « tous les acteurs du secteur ont désormais le même discours même si, il y a peu de temps encore, certains cherchaient plutôt à privilégier tel ou tel standard ».
Une douzaine d’autres entreprises exposant sur le salon, telles que Beckhoff, Belimo, Phoenix Contact, Rexel, Vity Technology, Wago Contact ou encore Wieland dévoileront également des solutions utilisant la technologie EnOcean.
Développement d’une offre « made in France »
Pour la première fois cette année, des entreprises françaises présenteront leurs solutions sur le stand communautaire de l’Alliance EnOcean.
Ainsi, Lifedomus montrera une solution logicielle multi-protocoles pour la gestion du bâtiment. TRIO2SYS exposera, quant à elle, une gamme complète d’interrupteurs « sans fil et sans pile » ainsi qu’un capteur de températures ergonomique et économique et un récepteur prise gigogne.
NanoSense, qui a récemment rejoint l’Alliance EnOcean, présentera notamment un capteur CO² constituant une passerelle entre les protocoles EnOcean et KNX.
Olivier Martimort, PDG de cette PME spécialisée dans l’analyse de l’air et de la radioactivité, attend à moyen terme un développement important de ce type de capteurs : « Les bâtiments très basse consommation seront au minimum équipés de trois types de sondes dans chaque pièce : capteur de présence et d’intensité lumineuse pour l’éclairage et sonde de qualité de l’air pour le renouvellement mécanique de l’air. Réduire le câblage de sondes disposées à différents endroits d’une pièce s’avère indispensable. En effet, celui-ci pose des problèmes techniques importants dans les bâtiments de nouvelle génération à enveloppe complexe, sans compter l’envolée des prix du cuivre et de la main d’œuvre. De plus la surveillance de toutes les sondes est impérative pour comprendre les dérives de consommation éventuelles des bâtiments. La sonde de qualité de l’air assure également cette fonction. Sans EnOcean, nous aurions du développer nous-même un standard sans fil et sans pile.»