Depuis le virus qui sévit au plan mondial et après les confinements et les couvre-feux, les souhaits en matière de logement des Français se sont modifiés notamment pour les plus urbains d’entre eux qui n’avaient pas d’extérieur. En effet, les personnes qui habitent en ville ont souffert d’enfermement lors du confinement le plus strict, a fortiori les parents d’enfants et d’adolescents qui ont pu se trouver à l’étroit entre télétravail, enseignement à la maison et des sorties plafonnées à une heure par jour.
Au sortir du premier déconfinement, des familles ont quitté les grandes villes pour s’installer dans des endroits moins urbains, avec une superficie plus grande et surtout un extérieur, au cas où la situation sanitaire de la France exige une nouvelle prise de décision de restriction de déplacement et de temps libre passé dehors.
Rennes métropole, un emplacement attractif
L’une des régions les plus prisées a été la Bretagne et notamment Rennes et sa Métropole qui présente l’avantage non négligeable de se trouver presque aux portes de Paris en TGV et tout près de la mer pour l’air iodé et les souhaits de grand air des familles. Région qui allie qualité de vie économique et touristique, la demande d’immobilier à Rennes a singulièrement augmenté. Une étude menée sur 2020 et 2021 montre que les Parisiens qui ont investi à Rennes depuis la pandémie représentent 11 % du marché de l’achat immobilier au plan local. C’est significatif sans pour autant avoir dopé le marché comme l’explique le notaire Vincent Lemée : « sur les maisons, les prix sont hauts car il y en a peu sur le marché. Le pourcentage de Francilien qu’il y avait il y a dix ans est le même aujourd’hui. Ils n’ont pas dopé le marché des métropoles, ils sont plutôt allés sur le littoral. En revanche, de plus en plus de cadres supérieurs sont investisseurs, et de moins en moins sont des retraités, qui ont plutôt tendance à quitter la métropole ».
Un marché dynamique
Dans l’Ouest de la France, Rennes est en tête quant au prix médian des appartements anciens, qui a augmenté de 11,9 % en un an pour atteindre 3 290 euros le m2. L’évolution du prix des appartements neufs de 7,9 % pourrait se poursuivre sauf si la hausse des matériaux de construction venait à ralentir les programmes neufs. Si l’on regarde le volumes des transactions, on constate en effet une forte hausse des achats de maisons neuves sur 1 an (+ 32 %).
Pour autant, cette hausse n’est pas ce que l’on appelle une bulle spéculative puisque les personnes qui achètent à Rennes et aux alentours depuis 2020 acquièrent un bien pour y vivre et non pour le louer à des fins touristiques comme c’est le cas à Saint-Malo notamment.
Pour vendre au bon prix d’une part et avoir l’impression d’acheter au juste prix de l’autre, faire appel à un agent immobilier bien implanté dans la région et spécialiste de Rennes et de sa métropole peut s’avérer utile pour être guidé vers le quartier de Rennes ou la ville aux alentours qui répondra à tous les souhaits émis pour une nouvelle implantation familiale par exemple.
Anne Vaneson-Bigorgne