Avant de souscrire un prêt immobilier, il faut penser immédiatement à la manière la plus adéquate pour couvrir l’emprunt. Toutefois, les emprunteurs négligent cette étape et se retrouvent parfois dans des situations difficiles en cas d’une éventuelle complication. Ainsi, pour avoir l’esprit tranquille, il ne faut surtout pas prendre à la légère les conditions régissant la souscription d’une assurance crédit immobilier. Pour réaliser un tel exploit, savoir éviter les erreurs lors de la souscription est une nécessité.
Ignorer le système de paiement adopté par l’assureur
La majorité des personnes souhaitant souscrire une assurance de prêt immobilier accordent moins d’importance à la méthode de paiement. Du début à la fin du contrat immobilier, il arrive parfois que la somme remboursée n’est pas constante et qu’elle change de valeur tous les mois. Nombreux sont les éléments qui sont susceptibles de faire varier cette somme. Il y a, par exemple, le tableau d’amortissement. Bien que ce dernier évolue à la baisse tout au long du contrat, les mensualités sont au pic au début de l’emprunt immobilier. Cela influe forcément sur la méthode de paiement de l’assurance de prêt immobilier. En principe, plus les mensualités d’un crédit immobilier sont importantes, plus l’emprunteur paie davantage d’argent pour son établissement assureur. Comme cela se joue généralement en faveur de ce dernier, il faut faire éviter de bien vérifier le système de paiement de son emprunt avant de souscrire une assurance crédit.
Bien jauger la durée de remboursement de son emprunt, c’est modérer son assurance
Pour réussir son crédit immobilier, il faut bien négocier la durée de remboursement. Techniquement, cette durée influence le coût de l’assurance emprunteur. Comme la capacité financière varie d’une personne à une autre, il ne faut pas choisir au hasard sa durée de remboursement de crédit immobilier. Il est nécessaire de prendre en considération plusieurs paramètres tels que la situation personnelle, familiale, etc. Si l’emprunteur n’accorde pas une grande attention à sa situation financière, il se retrouve forcément dans une position inconfortable, notamment une mensualité trop élevée ou une durée de remboursement plus long que prévu. Dans ces deux cas, le coût total de la somme empruntée augmente de manière significative, ce qui occasionne à son tour l’accroissement des charges allouées à l’assurance.
Accorder une grande attention aux différentes clauses qui réglementent l’assurance emprunteur
Techniquement, tous les emprunteurs de crédit immobilier sont obligés de souscrire une assurance de prêt. En cas de défaut de paiement, l’établissement assureur intervient immédiatement pour verser la somme restante. Pour aboutir à une telle négociation, le prêteur rédige des clauses de contrat qui obligent l’assuré à engager des polices d’assurance. Comme cette option est à la charge de l’emprunteur, le coût final de l’emprunt revient très cher. Ainsi, avant de valider ou de signer quoi que ce soit, il est essentiel de consulter l’ensemble des offres proposées. Le meilleur moyen pour éviter de commettre ce genre d’erreur, il suffit de lire attentivement l’intégralité des termes du contrat. En dénichant en avance les clauses cachées comme la pénalité en cas de remboursement anticipé, l’assurance prêt immobilier obligatoire, les frais annuels… l’emprunteur ne risque pas de payer un surplus à long terme.
Vérifier les garanties accordées par l’organisme assureur
Comme nous l’avons vu précédemment, il faut comprendre de manière attentive les informations présentes dans le contrat. L’un des volets les plus importants concerne les garanties octroyées par l’établissement assureur. En général, les garanties d’une assurance de prêt immobilier sont tenues en compte en cas de décès, de perte d’autonomie, d’invalidité permanente ou temporaire, etc. Considérées comme moins importantes, certaines garanties sont négligées. Avant d’approuver le contrat, l’assuré se doit d’examiner ces points sous peine de ne toucher à rien en cas d’incident.
Par ailleurs, il existe les exclusions de garanties, des clauses qui empêchent l’assuré de profiter d’une aide en cas de dommage. Normalement, ces exclusions de garanties figurent dans les conditions générales d’une assurance de prêt immobilier. Les restrictions les plus courantes empêchant un assuré de bénéficier d’une indemnisation sont les maladies chroniques, la pratique des sports extrêmes, les troubles psychologiques, la détérioration de la santé liée aux drogues et à l’alcool, etc. Outre les exclusions de garanties, il subsiste également des surprimes injustifiées. Certains organismes assureurs facturent des surprimes de manière injustifiée. Dans ce cas précis, il est conseillé d’étudier toutes les options et de n’omettre aucun détail afin d’écarter le risque d’alourdir la prime d’assurance. Conscientes de cette faille, de nombreuses compagnies d’assurance l’exploitent pour faire grossir la prime malgré l’absence de justification.
Enfin, nous devrions nous méfier des clauses abusives contenant des garanties inutiles ou non adaptées à nos profils d’emprunteurs. En effet, dans un contrat d’assurance, il se peut qu’il y ait des garanties superflues ou inutiles. Non détectés en avance, ces diverses garanties n’auraient certainement aucun effet en cas de dommage. Pour trouver davantage d’informations ou souscrire une assurance emprunteur s’adaptant à tous les profils, les internautes consultent fréquemment le site april.fr. Complémentaire santé, assurance emprunter et assurance auto, visiter le site est l’occasion pour obtenir un tarif ou demander un devis avant de passer à la souscription.
Anticiper un éventuel changement
Contrairement à ce que pense les emprunteurs, le changement de situation médicale, personnelle et professionnelle peut influer négativement l’assurance emprunteur. En cas de modification qui aura lieu au cours du contrat d’assurance, il faut vérifier que le changement n’alourdit pas les mensualités.
Déclarer les informations de santé avant la souscription d’une assurance s’avère utile. Pour ce faire, les organismes assureurs incitent les assurés à remplir un questionnaire de santé. Si l’assuré oublie de mentionner des informations délicates ou décide délibérément de cacher certains détails, son assureur, en cas d’incident, lui refusera de l’indemnisation. Cette action peut même conduire à la rupture du contrat pour fausse déclaration. La transparence, c’est l’attitude à adopter pour garantir la véracité des informations de santé remplies lors de la souscription.