L’eau chaude qui sort de la chaudière perd une partie de sa chaleur si les tuyaux ne sont pas isolés et que l’installation se trouve dans un endroit froid. Le calorifugeage des canalisations permet à la fois de réaliser des économies d’énergie, de maintenir un confort thermique constant et de réduire l’impact négatif sur l’environnement.
Réduire sa consommation d’énergie
Un exemple permet de chiffrer la perte d’énergie résultant de tuyaux non isolés. Supposons une chaudière au mazout installée dans une cave où la température ambiante est de 15°. Si l’eau sort de la chaudière à 75° et qu’elle parcourt 5 mètres au travers d’un tuyau de 20 mm de diamètre, elle perd 58 W par mètre, donc 290 W au total. En estimant que le chauffage tourne 270 jours par an à raison de 16 heures par jour cela fait 4320 heures par an. Le total de Watt gaspillés est de 290 X 4320 = 1 252 800 W ou 1 252,8 kWh. Or 1 litre de mazout équivaut à environ 10 kW de puissance donc quelques 125 litres de mazout sont bêtement gaspillés.
Ces chiffres montrent l’intérêt de calorifuger les tuyaux du chauffage d’autant plus que maintenant, le calorifugeage est entièrement financé par la prime énergie. Pour prétendre à cette aide financière, il faut toutefois faire appel à une entreprise agréée telle moncalorifugeagegratuit.fr qui possède le label RGE (reconnu garant de l’environnement) et que le bâtiment date de 2 ans.
Améliorer le confort thermique
Bien que les chiffres repris ci-dessus soient exacts, ils ne tiennent pas compte du fait que la température de l’eau entrant dans les radiateurs des pièces d’habitation risque de ne pas fournir la chaleur attendue. Si un thermostat règle la température ambiante, la chaudière va à nouveau redémarrer pour compenser les calories perdues en début de circuit. Tant que les tuyaux ne sont pas isolés, la même chose se reproduit sans arrêt.
Le calorifugeage des conduites d’eau chaude est une rénovation énergétique facile et rapide à réaliser qui mérite d’être mieux considérée. En isolant le circuit du chauffage, il n’y a plus de déperdition de chaleur et la température de l’eau reste constante d’un bout à l’autre de la maison. Fini d’avoir froid dans la montée d’escaliers, les corridors et la dernière chambre de la maison, le confort thermique désiré est respecté partout.
Consommer moins pour polluer moins
Le premier résultat escompté par les personnes qui font réaliser des travaux de rénovation thermique est souvent de réduire leur facture énergétique. Dans le cas du calorifugeage, le bénéfice est total puisque le coût des travaux est pris en charge par la prime énergie. Parallèlement, il y a un autre avantage, non plus pour l’occupant de la maison mais pour l’environnement puisque les gaz nocifs qui auraient été émis par les 125 litres de mazout non consommés ne sont pas produits.
Ce petit geste semble dérisoire face à la lutte contre le réchauffement climatique. Pourtant, l’État compte sur ce petit geste reproduit une multitude de fois pour lui permettre de réduire de manière significative sa consommation d’énergies fossiles dont l’ impact est négatif pour l’environnement. Des rapports officiels montrent que certains secteurs comme l’industrie ou l’agriculture ont déjà fait de sérieux efforts mais que le bâtiment est un très mauvais élève en la matière.