LE MARCHE DE L’IMMOBILIER EN SEPT 2010 : La crise est-elle derrière nous ?

Préambule :
Avril 2008 voit arriver les prémices de la crise. Avec le ralentissement de l’activité mondiale, les bourses commencent à tousser avec des fléchissements soudains et brefs. La crise des subprimes mais surtout la chute de la banque d’affaires Lehman Brothers le 15 septembre 2008 plonge le monde dans une des plus grandes crises économiques du XXIème Siècle. S’ensuit une descente aux enfers du marché de l’immobilier américain.

Aujourd’hui, où en est ce marché si prisé des français ? Les transactions immobilières ont-elles repris ?
Le marché de l’Ancien ayant subi un coup d’arrêt brutal vers la fin de l’année 2008. Le début de l’année 2009 marque le réveil douloureux de celui-ci. En effet, deux phénomènes se cumulent :
• La chute de Lehman Brothers qui a provoqué l’assèchement des liquidités et la crise de confiance entre les établissements financiers. Les banques deviennent mé-fiantes entre elles et ne se prêtent plus rien.
• Les vendeurs ayant peur du lendemain préfèrent laisser « passer l’orage » en at-tendant des jours meilleurs.

L’été 2009 voit les prémices d’une confiance retrouvée mais les biens restent rares. L’année 2010 voit réapparaître un monde immobilier en progression mais toujours grippé par le rareté du produit. L’investissement de la résidence principale faisant appel en grande partie à l’affectif, les acheteurs acceptent à nouveau de façon totalement irrationnelle les prix déjà élevés que les vendeurs leur proposent. Quel que soit le prix demandé, mieux vaut allonger les durées de prêts et diminuer les mensualités que de manquer le bien de nos rêves. Sa-chant que les primo-accédants changent de résidence principale en moyenne avant 10 Ans, le raisonnement est cher payé !

Est-ce le même phénomène sur le marché du Neuf locatif ?
Le marché du neuf génère de nombreux emplois. La fin de l’année 2008 augure des jours sombres pour le bâtiment. Il faut donc frapper un grand coup pour soutenir ce secteur essentiel de l’économie française. Pour cela, la ministre du budget doit proposer aux inves-tisseurs privés une solution simple et avantageuse. Le dispositif Scellier est né ! Fini le sys-tème complexe des amortissements des De Robien et Borloo. Il faut marquer les esprits : 25% du prix d’achat déduits directement sur l’impôt sur le revenu sur 9 Ans. Le succès est immédiat. Les promoteurs revoient l’avenir avec le sourire et réinvestissent dans le foncier. Revers de la médaille : les prix des emplacements de qualité qui n’avaient pas vraiment baissé se remettent à monter. Les nouvelles normes environnementales accentuent ce phénomène de hausse des nouveaux logements. Les difficultés budgétaires de l’Etat encouragent ce dernier à vouloir diminuer de façon sensible la niche fiscale salvatrice. Les règles du jeu vont donc sûrement encore changer.

C’est le moment d’investir ! Les produits se font rares. Le premier qui investira sera le pre-mier servit. Les taux sont historiquement bas, la concurrence entre les banques nous encou-ragent à profiter du Scellier 2010 avant qu’il ne soit « raboter » !

FI MONTAIGNE
Cédric BOUE
44, Avenue Montaigne
75008 PARIS
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Source : Fi Montaigne